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Je rĂ©ponds Ă ce texte au moment oĂą je l’ai dĂ©couvert, dĂ©solĂ© de ne pas l’avoir fait avant de l’avoir lu... "Maintenant que ce soit le pouvoir politique qui impose aux citoyens ce qui doit ĂŞtre ou non remboursĂ© par le système d’assurance maladie dont ( heureusement) il bĂ©nĂ©ficie, et dans quelles limites voilĂ juste ce qui n’est pas sain du tout".
C’est lĂ que je considère qu’il s’agit d’un non-sens complet. L’argent de l’assurance-maladie provient de prĂ©lèvements obligatoires, et c’est le rĂ´le de l’ Etat (un etat dĂ©mocratiquement Ă©lu, ça va de soi) de dĂ©cider de son utilisation la plus efficace possible, qu’il s’agisse du système de santĂ©, de l’ Education Nationale, ou de la DĂ©fense.
"C’est aux cotisants-assurés eux-mêmes de faire ces choix stratégiques et de gestion de la masse d’argent considérable qu’ils paient avec leur travail. L’escroquerie est de nous laisser croire que l’argent de la Sécu est l’argent de l’Etat."
Autre non-sens : l’argent de l’ Etat ou l’argent de l’assurance-maladie sont, tous deux, l’argent des prĂ©lèvements obligatoires, issus des revenus des Français, que ce soit ceux de leur travail ou ceux de leur capital (40% de l’argent de l’assurance-maladie vient de la CSG, qui porte sur la totalitĂ© des revenus) ; une politique de santĂ© publique est de la responsabilitĂ© de l’ Etat, et la dĂ©cision de ce qui doit ĂŞtre Ă la charge de la collectivitĂ© ou de ce qui doit ĂŞtre Ă la charge de chacun en est Ă©videmment un Ă©lĂ©ment essentiel.